Au début de la colonisation de notre territoire, les chemins ne sont que des sentiers se faufilant de voisin en voisin, où se trouvent plusieurs embûches selon l’état du déboisement et la qualité du sol.
Pour se rendre à Montréal, qui a toujours été la grande ville de services, on utilise d’abord la rivière de l’Assomption et la rivière-des-Mille-Îles qui constituent les grands chemins d’eau. Les colons des rangs du Petit Village et de la Presqu’Île, au milieu des 18e et début 19e siècles, habitent le long d’un sentier qui les conduit soit à un chemin de ligne, soit vers les bourgs voisins. Au cœur des rangs de Lachenaie, de L’Assomption, de Mascouche et de Repentigny, on a vite constitué de petits bourgs pour y installer chapelles, moulins, manoirs, habitats des engagés et des artisans (forgerons, charpentiers, marchands, etc.).