Passage de Charles de Gaulle

En juillet 1967, Charles de Gaulle débarque du Colbert, le navire l’ayant conduit depuis Brest, en Bretagne, au quai de l’Anse au Foulon. De Québec à Montréal, en compagnie du premier ministre Daniel Johnson et à bord d’une limousine, il remonte le Chemin du Roy et s’arrête notamment à Repentigny pour saluer et adresser quelques mots aux citoyens venus à sa rencontre.

Le discours de Charles de Gaulle

« De tout mon cœur, je remercie Repentigny de son accueil magnifique. Tout au long de ma route dans le Québec, j’ai senti votre affection pour notre commune patrie d’origine et moi, tout au long de ma route, je vous ai apporté et je vous apporte ce soir, l’affection profonde de la France.

« J’ai pu voir aussi dans tout le Québec un essor moderne, magnifique, par lequel vous êtes en train de prendre en main, en tant que peuple, vos destinées. À votre essor, la France est résolue à contribuer. Elle a commencé de le faire, elle va poursuivre. Tous les jours vous sentirez un peu plus le vieux pays parmi vous et inversement, à mesure du temps, la France vous sentira en elle.

« J’emporte de ma visite ici un souvenir inoubliable dont je remercie de tout cœur toutes celles, tous ceux qui sont venus apporter leur témoignage. Je remercie de tout cœur votre député-maire qui a si bien parlé tout à l’heure et je remercie mon ami le premier ministre Johnson qui m’a conduit à Repentigny.

« Vive Repentigny! Vive le Québec! Vive le Canada français! Vive la Nouvelle-France! Vive la France!

« Et maintenant nous allons chanter la Marseillaise. »

Le discours de Charles de Gaulle prononcé à Repentigny

« De tout mon cœur, je remercie Repentigny de son accueil magnifique. Tout au long de ma route dans le Québec, j’ai senti votre affection pour notre commune patrie d’origine et moi, tout au long de ma route, je vous ai apporté et je vous apporte ce soir, l’affection profonde la France.

J’ai pu voir aussi dans tout le Québec un essor moderne, magnifique, par lequel vous êtes en train de prendre en main, en tant que peuple, vos destinées. À votre essor, la France est résolue à contribuer. Elle a commencé de le faire, elle va poursuivre. Tous les jours vous sentirez un peu plus le vieux pays parmi vous et inversement, à mesure du temps, la France vous sentira en elle.

J’emporte de ma visite ici un souvenir inoubliable dont je remercie de tout cœur toutes celles, tous ceux qui sont venus apporter leur témoignage. Je remercie de tout cœur votre député-maire qui a si bien parlé tout à l’heure et je remercie mon ami le premier ministre Johnson qui m’a conduit à Repentigny.

Vive Repentigny! Vive le Québec! Vive le Canada français! Vive la Nouvelle-France! Vive la France!

Et maintenant nous allons chanter la Marseillaise ».