Forges

Le forgeron, premier artisan du fer

Tout au long du 18e siècle, les services offerts par un forgeron varient entre la fabrication d’outils et celle d’objets nécessaires à la maison, à l’agriculture, à l’élevage, à la pêche, à la foresterie, au chauffage, au transport, etc.

À partir de la deuxième moitié du 19e siècle jusque dans les années 20, le nombre de forgerons varie très peu.

Aujourd’hui, les vrais forgerons se font rares, mais on assiste, depuis peu, à la renaissance de ce métier traditionnel grâce aux secteurs de la ferronnerie d’art, du fer décoratif et de la restauration d’édifices patrimoniaux.

Les forgerons du village

Trefflé Archambault a 28 ans en 1888. Il installe sa forge dans la partie inférieure de la maison qu’il se fait construire sur le terrain acheté la même année, au 356 rue du Village; il habite les combles.

En 1891, Fabien Contant a 31 ans. Située au sud de la rivière, sa forge occupe le lot 87, à l’est de l’église et au nord de la rue Notre-Dame. Elle sera démolie à la fin des années 1990.

En 1913, il fait don de la forge et de la maison à son fils Donat. Il s’installe au 354 Notre-Dame (du Village). Le fils exerce le métier de son père et transforme peu à peu la boutique en garage. Fin des années 40, son fils Maurice hérite de tout. La boutique se transforme, au fil du temps, en bureau de poste, en caisse populaire et en salon de coiffure.

La forge d’Adrien Laforest occupe le 555, rang de la Presqu’Île, à l’est de la montée Lebeau et au nord du chemin.

La croix de l’église de Saint-Paul-l’Ermite est l’œuvre du forgeron du village, Nérée Séguin. Le coq ornant le dessus de la croix initiale est l’œuvre du ferblantier Maxime Longpré.

Pascal Mercier, Onésime Mercier et Nérée Séguin sont les principaux pionniers qui ont initié fils et apprentis à l’exigeant métier de forgeron.