De 1963 à 1967, une partie importante du parc actuel est occupée par le Centre d’art de Repentigny. À la fin des années 1970, la Ville achète les propriétés situées autour de l’ancien théâtre pour former le plus grand parc de Repentigny et le premier qui ne soit pas consacré aux sports. Il sera d’ailleurs l’hôte de nombreux événements. Avec les parcs de l’Île-Lebel et Rochefort, il fait partie du trio de « fenêtres sur le fleuve » qu’offre Repentigny.
Ce lieu est parfaitement situé au cœur des grands axes de circulation du début de la colonie. En effet, le fleuve Saint-Laurent, que les Autochtones appellent alors « le chemin qui marche », est la principale voie de circulation, voire la seule pendant les 100 premières années de la colonie, et sera progressivement remplacé par le Chemin du Roy (aujourd’hui la rue Notre-Dame) à partir de 1737. Le parc Saint-Laurent est une étroite bande de terre bordée au sud par le Saint-Laurent et au nord par le Chemin du Roy. Cette magnifique fenêtre sur le fleuve est constituée de la bande riveraine de quatre lots cédés par le seigneur Legardeur, lesquels sont réunis pour devenir la propriété d’un seul censitaire, puis subdivisés à nouveau en une multitude de combinaisons. Il est à noter qu’en 1692, ces terres redeviennent libres; le seigneur les offre alors en cadeau de mariage à l’un de ses nombreux fils, Jean-Paul, sieur de Saint-Pierre. Celui-ci les fera cultiver, puisque sa carrière militaire, notamment à titre de commandant du poste de Chaouamignon sur la rive sud du lac Supérieur, ne lui laisse guère de temps pour tourner la terre. Sa fille hérite à son tour de ces terres. Nous pouvons donc dire que le parc Saint-Laurent est bien ancré dans l’histoire, présage à la place importante qu’il occupera.En 1709, l’île Lebel est concédée par le seigneur Jean-Baptiste Legardeur aux curés qui se succéderont; ces derniers la font cultiver pour en retirer des revenus leur permettant de vivre. En 1858, une petite bande longeant la rive nord de l’île sera louée par le curé de l’époque pour y installer des quais et une estacade au bénéfice du moulin Cushing, construit sur la berge en face. Il s’agissait alors d’une véritable île et le chenal était beaucoup plus important.
L’île restera propriété de la Fabrique pendant plus de 200 ans, avant d’être vendue en 1920 à Télesphore Thouin. Bien que ce ne soit pas documenté, tout porte à croire que le nom actuel du parc est une déformation du nom de deux de ses propriétaires, les abbés Labelle.
Quand la villégiature commence à se développer, l’île est morcelée en petits terrains, des rues sont tracées et des chalets sont aménagés de même qu’une plage. C’est à cette époque que le canal est comblé avec une étroite bande de terre, la construction d’un pont ayant été jugée trop dispendieuse. Le chenal étant privé de sa circulation, les sédiments s’y accumulent, élargissant progressivement la route tout en rétrécissant le chenal pour donner la presqu’île que nous connaissons.
Les chalets doivent à leur tour laisser leur place; ils sont expropriés par la Société québécoise d’assainissement des eaux afin de permettre la construction d’une usine d’épuration qui, selon les plans d’origine, devait prendre la presque totalité de la surface de l’île. Toutefois, après une bataille épique entre le ministère de l’Environnement et la Ville, cette dernière réussit à imposer son modèle d’usine sans bassin de décantation qui n’occupe qu’une toute petite portion de l’île, permettant alors à la Ville d’aménager le magnifique parc qu’on y retrouve aujourd’hui.
Avant que naisse le parc actuel, cette île, jouissant d’une situation exceptionnelle au centre de Repentigny, a été considérée dans le cadre de plusieurs projets, entre autres l’aménagement d’un parc provincial ou d’un aéroport pour avions légers au début des années 1970. Quelques années plus tard, on souhaitait en faire une composante d’un golf dont les trous seraient répartis sur plusieurs îles, les golfeurs utilisant tantôt des pontons, tantôt des télésièges pour se déplacer d’île en île, ou encore, y construire un théâtre d’été.
Aujourd’hui, le parc accueille la majorité des grands évènements de Repentigny.
Aménagé au début des années 1990, ce parc est maintenant au cœur d’un territoire qui regroupe, outre les terrains sportifs, les écoles la Majuscule et l’Horizon, l’aréna de Le Gardeur, la bibliothèque Edmond- Archambault, le centre communautaire Laurent-Venne, le CPE Pandamis ainsi qu’une piscine extérieure. Portant à l’origine le nom de parc-école L’Horizon, ce parc porte maintenant son nom en l’honneur de Jean-Claude Crevier.
Depuis l’aménagement de ce parc, au début des années 1990, il est le lieu d’un évènement incontournable de la communauté : le Rendez-vous estival de Le Gardeur. Devenu le Festival interculturel d’été de Repentigny, on y présente une programmation haute en couleur pour toute la famille.
De 1963 à 1967, une partie importante du parc actuel est occupée par le Centre d’art de Repentigny. À la fin des années 1970, la Ville achète les propriétés situées autour de l’ancien théâtre pour former le plus grand parc de Repentigny et le premier qui ne soit pas consacré aux sports. Il sera d’ailleurs l’hôte de nombreux événements. Avec les parcs de l’Île-Lebel et Rochefort, il fait partie du trio de « fenêtres sur le fleuve » qu’offre Repentigny.
Ce lieu est parfaitement situé au cœur des grands axes de circulation du début de la colonie. En effet, le fleuve Saint-Laurent, que les Autochtones appellent alors « le chemin qui marche », est la principale voie de circulation, voire la seule pendant les 100 premières années de la colonie, et sera progressivement remplacé par le Chemin du Roy (aujourd’hui la rue Notre-Dame) à partir de 1737. Le parc Saint-Laurent est une étroite bande de terre bordée au sud par le Saint-Laurent et au nord par le Chemin du Roy. Cette magnifique fenêtre sur le fleuve est constituée de la bande riveraine de quatre lots cédés par le seigneur Legardeur, lesquels sont réunis pour devenir la propriété d’un seul censitaire, puis subdivisés à nouveau en une multitude de combinaisons. Il est à noter qu’en 1692, ces terres redeviennent libres; le seigneur les offre alors en cadeau de mariage à l’un de ses nombreux fils, Jean-Paul, sieur de Saint-Pierre. Celui-ci les fera cultiver, puisque sa carrière militaire, notamment à titre de commandant du poste de Chaouamignon sur la rive sud du lac Supérieur, ne lui laisse guère de temps pour tourner la terre. Sa fille hérite à son tour de ces terres. Nous pouvons donc dire que le parc Saint-Laurent est bien ancré dans l’histoire, présage à la place importante qu’il occupera.De 1963 à 1967, une partie importante du parc actuel est occupée par le Centre d’art de Repentigny. À la fin des années 1970, la Ville achète les propriétés situées autour de l’ancien théâtre pour former le plus grand parc de Repentigny et le premier qui ne soit pas consacré aux sports. Il sera d’ailleurs l’hôte de nombreux événements. Avec les parcs de l’Île-Lebel et Rochefort, il fait partie du trio de « fenêtres sur le fleuve » qu’offre Repentigny.
Ce lieu est parfaitement situé au cœur des grands axes de circulation du début de la colonie. En effet, le fleuve Saint-Laurent, que les Autochtones appellent alors « le chemin qui marche », est la principale voie de circulation, voire la seule pendant les 100 premières années de la colonie, et sera progressivement remplacé par le Chemin du Roy (aujourd’hui la rue Notre-Dame) à partir de 1737. Le parc Saint-Laurent est une étroite bande de terre bordée au sud par le Saint-Laurent et au nord par le Chemin du Roy. Cette magnifique fenêtre sur le fleuve est constituée de la bande riveraine de quatre lots cédés par le seigneur Legardeur, lesquels sont réunis pour devenir la propriété d’un seul censitaire, puis subdivisés à nouveau en une multitude de combinaisons. Il est à noter qu’en 1692, ces terres redeviennent libres; le seigneur les offre alors en cadeau de mariage à l’un de ses nombreux fils, Jean-Paul, sieur de Saint-Pierre. Celui-ci les fera cultiver, puisque sa carrière militaire, notamment à titre de commandant du poste de Chaouamignon sur la rive sud du lac Supérieur, ne lui laisse guère de temps pour tourner la terre. Sa fille hérite à son tour de ces terres. Nous pouvons donc dire que le parc Saint-Laurent est bien ancré dans l’histoire, présage à la place importante qu’il occupera.Avant que naisse le parc actuel, cette île, jouissant d’une situation exceptionnelle au centre de Repentigny, a été considérée dans le cadre de plusieurs projets, entre autres l’aménagement d’un parc provincial ou d’un aéroport pour avions légers au début des années 1970. Quelques années plus tard, on souhaitait en faire une composante d’un golf dont les trous seraient répartis sur plusieurs îles, les golfeurs utilisant tantôt des pontons, tantôt des télésièges pour se déplacer d’île en île, ou encore, y construire un théâtre d’été.
Aujourd’hui, le parc accueille la majorité des grands évènements de Repentigny.
Aménagé au début des années 1990, ce parc est maintenant au cœur d’un territoire qui regroupe, outre les terrains sportifs, les écoles la Majuscule et l’Horizon, l’aréna de Le Gardeur, la bibliothèque Edmond- Archambault, le centre communautaire Laurent-Venne, le CPE Pandamis ainsi qu’une piscine extérieure. Portant à l’origine le nom de parc-école L’Horizon, ce parc porte maintenant son nom en l’honneur de Jean-Claude Crevier.
Depuis l’aménagement de ce parc, au début des années 1990, il est le lieu d’un évènement incontournable de la communauté : le Rendez-vous estival de Le Gardeur. Devenu le Festival interculturel d’été de Repentigny, on y présente une programmation haute en couleur pour toute la famille.
Une partie importante du parc actuel, son centre, était un lieu public avant de devenir un parc. En effet, c’est dans ce lieu que le Centre d’art de Repentigny est établi et doté d’une salle de spectacle avant-gardiste et de grande renommée. Conçu par le jeune architecte repentignois Pierre W. Major, la structure du toit est composée d’une grande toile carrée dont chaque coin est retenu par quatre piliers de beton (deux grands, deux petits) toujours existants et visibles dans le parc; les murs sont constitués d’une sorte de palissade. Cette architecture est de la même inspiration que le pavillon de l’Allemagne de l’Expo 67, un bâtiment contemporain du Centre d’art. Par contre, ce dernier sera réalisé avant le pavillon de l’Allemagne. Le théâtre est détruit par un incendie qui fera trois morts, mais le fantôme du vieux théâtre influencera la future vocation du parc.
À la fin des années 1970, alors que l’endroit, devenu le lieu de rendez-vous de motards et de vendeurs de drogue, a mauvaise presse, la Ville achète les propriétés à l’est et à l’ouest de l’emplacement de l’ancien Centre d’art pour former le plus grand parc de Repentigny et le premier qui ne soit pas consacré aux sports. Entre l’acquisition des terrains et le développement du parc actuel, il s’écoule cependant quelques années. La toute nouvelle et dynamique Société d’horticulture et d’écologie trace alors des sentiers d’interprétation du riche patrimoine naturel du lieu. Ainsi, près de 150 espèces de plantes y sont inventoriées et identifiées à l’aide de petites plaquettes, des guides sont formés et des visites guidées sont offertes.
Le parc reprend alors sa vocation prévue, soit un lieu de détente avec accès au fleuve et notamment une descente de bateaux. Sous l’impulsion du fantôme du Centre d’art, la culture prend place rapidement et le parc est l’hôte de nombreux évènements de diffusion. Accueillant régulièrement des spectacles, notamment de l’Orchestre symphonique de Montréal et l’Orchestre métropolitain, de même que de nombreuses éditions de la Fête nationale, on y présente plusieurs festivals tels que Fleuve et musique, le Printemps culturel, le Saut sur scène, le Festival de musique de Repentigny et le Challenge de Volley-ball, qui, tout en étant un évènement sportif, comporte alors un important volet de spectacles musicaux.
Le premier anneau de glace entièrement destiné au patinage (sans possibilité de hockey) y est aménagé et y demeure jusqu’à l’ouverture du parc de l’Île-Lebel. D’ailleurs, en accueillant les patineurs et la majorité des grands événements culturels, ce dernier a quelque peu détrôné le parc Saint-Laurent de son statut de parc majeur. Enfin, l’aménagement récent d’une plage urbaine a redonné à ce parc sa vocation d’origine.
C’est ainsi que les parcs Saint-Laurent, de l’Île Lebel et Rochefort (lequel constitue lui aussi un pont entre le chemin d’eau et le Chemin du Roy), forment le trio de « fenêtres sur le fleuve » qu’offre Repentigny à ses citoyens et ses visiteurs.
Il faut attendre la création du parc Saint-Laurent pour voir apparaître sur le territoire un véritable parc avec de la verdure, des allées, des bancs et autres mobiliers favorisant la détente.
Les parcs sont tous dotés d’un bâtiment appelé chalet de service, dont l’utilité première est de servir de vestiaire pour les plateaux sportifs. À Champigny, cette aire de service, aménagée à même le stade de baseball, abrite également un groupe de scouts. Quant au chalet Laverdière, il servira d’hôtel de ville pendant les six mois de travaux de rénovation de l’hôtel de ville de Le Gardeur!
Les parcs Thifault, Rivest et Laforest sont dotés de chalets identiques, construits simultanément en 1962 et signés de l’architecte repentignois bien connu, Pierre W. Major (église Notre-Dame-des-Champs). D’une architecture soignée, contemporaine et audacieuse pour l’époque, ces bâtiments comportent un ingénieux système de séparation composé de deux séries de portes coulissantes permettant de diviser le grand espace du rez-de-chaussée en trois plus petites salles, ajoutant ainsi beaucoup de souplesse à l’usage du bâtiment. Par ailleurs, chacun de ces chalets est doté d’une autre « porte-mur » donnant cette fois accès au balcon extérieur surplombant une plaine gazonnée. Ainsi, le lieu se transforme en un véritable théâtre, avec scène, coulisses et loges.
C’est d’ailleurs le même architecte, Pierre W. Major, qui signa les plans du premier théâtre à Repentigny, le Centre d’art de Repentigny, situé au parc Saint-Laurent. Près du chalet du parc Thifault se trouvait un autre bâtiment municipal signé Pierre W. Major et empruntant la même ligne architecturale minimaliste et contemporaine. Aujourd’hui démoli, celui-ci faisait office de garage municipal et de caserne de pompiers.
Dès 1966, une programmation complète d’activités culturelles est offerte dans ces chalets, dont des cours d’arts visuels donnés en collaboration avec l’École des Beaux-Arts de Montréal.
Aujourd’hui, Repentigny possède 56 parcs aménagés sur son territoire et la majorité ne sont plus uniquement des espaces multisports comme c’était le cas jusqu’à environ 1975. Ce réseau s’inscrit dans les 150 espaces verts dispersés aux quatre coins de la Ville.