Au début de la colonie, les seules voies de déplacement sont les cours d’eau et les sentiers aménagés par les Autochtones. Le premier cheval à traverser l’Atlantique arrive en 1647 et c’est donc à partir de ce moment que se développent très graduellement les voies de circulation terrestres.
Au début du 18e siècle, il existait bien des bouts de routes ici et là, mais aucune voie ne reliait encore Montréal à Québec. C’est en 1706 que le Conseil supérieur de la Nouvelle-France décide de construire une route qui longera le fleuve, là où se trouvent les habitations, mais ce n’est qu’en 1731 que débute la véritable construction du Chemin du Roy.
L’achalandage du chemin longeant le nord de la rivière de l’Assomption connaît une augmentation, surtout au tournant du 19e siècle, et devient une partie de la route nationale. Il faut dire que l’achalandage sur le Chemin du Roy de Repentigny vers Montréal et le manque d’entretien laissent la route en mauvais état. Elle est décrite comme un « chemin boueux et cahoteux, insuffisamment large pour atteler deux chevaux, surtout praticable en hiver lorsque le sol est gelé ». De plus, elle est souvent inondée au printemps et les crues successives effritent considérablement la berge.
En 1841, on déplace plus loin du fleuve le Chemin du Roy. Pas surprenant alors qu’on abandonne une partie de cette route à la hauteur de Saint-Sulpice pour prendre le Chemin de la Reine, une voie par laquelle les gens arrivent de Montréal ou y retournent en profitant de la traverse à l’extrême est du boulevard Gouin de Montréal au point de rencontre Charlemagne-Lachenaie. Voilà comment le Chemin de la Reine est devenu partie intégrante de la route nationale Montréal-Québec. On l’appelle ainsi puisqu’il a été établi sous l’empire britannique pendant le règne de la reine Victoria.
Au début de la colonie, les seules voies de déplacement sont les cours d’eau et les sentiers aménagés par les Autochtones. Le premier cheval à traverser l’Atlantique arrive en 1647 et c’est donc à partir de ce moment que se développent très graduellement les voies de circulation terrestres.
Au début du 18e siècle, il existait bien des bouts de routes ici et là, mais aucune voie ne reliait encore Montréal à Québec. C’est en 1706 que le Conseil supérieur de la Nouvelle-France décide de construire une route qui longera le fleuve, là où se trouvent les habitations, mais ce n’est qu’en 1731 que débute la véritable construction du Chemin du Roy.
L’achalandage du chemin longeant le nord de la rivière de l’Assomption connaît une augmentation, surtout au tournant du 19e siècle, et devient une partie de la route nationale. Il faut dire que l’achalandage sur le Chemin du Roy de Repentigny vers Montréal et le manque d’entretien laissent la route en mauvais état. Elle est décrite comme un « chemin boueux et cahoteux, insuffisamment large pour atteler deux chevaux, surtout praticable en hiver lorsque le sol est gelé ». De plus, elle est souvent inondée au printemps et les crues successives effritent considérablement la berge.
En 1841, on déplace plus loin du fleuve le Chemin du Roy. Pas surprenant alors qu’on abandonne une partie de cette route à la hauteur de Saint-Sulpice pour prendre le Chemin de la Reine, une voie par laquelle les gens arrivent de Montréal ou y retournent en profitant de la traverse à l’extrême est du boulevard Gouin de Montréal au point de rencontre Charlemagne-Lachenaie. Voilà comment le Chemin de la Reine est devenu partie intégrante de la route nationale Montréal-Québec. On l’appelle ainsi puisqu’il a été établi sous l’empire britannique pendant le règne de la reine Victoria.