Les écoles de rang qui apparaissent au fil du temps à travers le territoire sont généralement des bâtiments d’une seule pièce en bois ou en brique. Dans ces petites écoles, le cours primaire comprend quatre années d’études. À partir de 1923, on y ajoute deux ans, pour ensuite le prolonger avec une 7e et une 8e année. Le jeune écolier peut alors poursuivre ses études dans un collège classique, mais peu d’enfants y ont accès : en 1926, 94 % des enfants catholiques quittent l’école après une 6e année. La vie à l’école est aussi largement marquée par l’agriculture; en effet, la fréquentation varie notamment selon les saisons, ce qui influe sur les apprentissages, comme en témoigne ce cahier spécial de 1904.
La première commission scolaire de la région est fondée en 1843 sous le nom de Commission scolaire de Repentigny. Suivra en 1857, la commission scolaire Saint-Paul-l’Ermite; en 1915, la Commission scolaire Repentigny-les-Bains; et en 1916, la Commission scolaire de la Presqu’île.
Le 1er mai 1961, les commissions scolaires de l’Assomption, Charlemagne, Repentigny-les-Bains, Saint-Sulpice et Saint-Paul-l’Ermite forment une corporation d’école secondaire sous le nom de Commission scolaire régionale Le Gardeur.
En 1998, la Commission scolaire Des Manoirs et la Commission scolaire Le Gardeur se regroupent pour former la Commission scolaire des Affluents, désormais nommé le Centre de services scolaire des Affluents.
Les écoles de rang qui apparaissent au fil du temps à travers le territoire sont généralement des bâtiments d’une seule pièce en bois ou en brique. Dans ces petites écoles, le cours primaire comprend quatre années d’études. À partir de 1923, on y ajoute deux ans, pour ensuite le prolonger avec une 7e et une 8e année. Le jeune écolier peut alors poursuivre ses études dans un collège classique, mais peu d’enfants y ont accès : en 1926, 94 % des enfants catholiques quittent l’école après une 6e année. La vie à l’école est aussi largement marquée par l’agriculture; en effet, la fréquentation varie notamment selon les saisons, ce qui influe sur les apprentissages, comme en témoigne ce cahier spécial de 1904.
La première commission scolaire de la région est fondée en 1843 sous le nom de Commission scolaire de Repentigny. Suivra en 1857, la commission scolaire Saint-Paul-l’Ermite; en 1915, la Commission scolaire Repentigny-les-Bains; et en 1916, la Commission scolaire de la Presqu’île.
Le 1er mai 1961, les commissions scolaires de l’Assomption, Charlemagne, Repentigny-les-Bains, Saint-Sulpice et Saint-Paul-l’Ermite forment une corporation d’école secondaire sous le nom de Commission scolaire régionale Le Gardeur.
En 1998, la Commission scolaire Des Manoirs et la Commission scolaire Le Gardeur se regroupent pour former la Commission scolaire des Affluents, désormais nommé le Centre de services scolaire des Affluents.
Jusqu’en 1973 (année de construction de l’école secondaire Paul-Arseneau à L’Assomption), comme les élèves sont trop nombreux, il y a deux quarts de classes à l’école Jean-Baptiste-Meilleur (secondaire 1 à 3 : de 8 h à 14 h / secondaire 4 et 5 : fin de journée et début de soirée).
Par la suite, l’école est démolie et reconstruite en 1892. Le bâtiment à combles français mesure 13,4 mètres (44 pi) de front sur 9,14 mètres (30 pi) de profondeur. En 1915, elle est placée sous la direction des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie qui y résident.
Les jeunes qui habitent sur la « Petite L’Assomption » prennent la traverse pour aller à l’école Saint-Paul-l’Ermite qui est la plus près. Les glaces au printemps et à l’automne tardif les privent d’ailleurs de quelques semaines de classe chaque année.
L’école du Petit Village est détruite de fond en comble par un incendie le 6 janvier 1943. En attente de la nouvelle école, la sacristie de l’église Saint-Paul-l’Ermite sert de salle de classe et les religieuses sont logées au 372, rue du Village. Par la suite, une nouvelle école, qui portera le nom de Notre-Dame, est construite en 1948 (cadastres numéros 119-120) avec une annexe servant de résidence aux religieuses enseignantes. Aujourd’hui, elle porte le nom d’école Jean-Claude-Crevier, un homme qui était très impliqué dans sa communauté. D’ailleurs, un parc important porte aussi son nom dans le secteur.
Lord Durham (1792-1840), dans son rapport sur la situation au Bas-Canada, constate que le système scolaire est fort mal en point. Dans le cadre de ce rapport d’enquête, le gouverneur colonial avait confié à un certain Charles Buller (1806-1848) l’étude de la question scolaire et des solutions souhaitables pour améliorer le système en place.
Cela amène le surintendant Jean-Baptiste Meilleur à proposer et faire adopter, en 1845, par le Parlement, la Loi pour l’instruction élémentaire dans le Bas-Canada. Constituées dans chaque paroisse et dirigées par des commissaires élus par les propriétaires fonciers, ces structures locales sont soumises à l’autorité du surintendant.
En instaurant les commissions scolaires par le biais des lois de 1845 et 1846, les élus de la Chambre cherchent à octroyer trois rôles à cette nouvelle organisation : 1) soutenir le développement d’un réseau scolaire à l’échelle du Québec; 2) appeler le peuple à participer au financement du système d’éducation par le prélèvement obligatoire de l’impôt; 3) permettre, grâce au caractère démocratique de la corporation scolaire, la participation des propriétaires fonciers à la structure scolaire locale et, par la même occasion, leur conscientisation des avantages que la communauté peut retirer de l’éducation.