Les premiers habitants étaient tous des agriculteurs qui devaient faire preuve d’un certain talent artisanal pour survivre. Les seigneurs se devaient d’ériger un moulin aussitôt leur seigneurie reçue. Les céréales y étaient moulues et la farine permettait à chacun de faire son pain, car la plupart des ménages avaient leur four.
Le 3 avril 1883, Georges Archambault établit une boulangerie au 400, rue du Village qu’il vend en 1887 à Alphonse Marien, lui aussi boulanger, avec engagement de ne pas exploiter une autre boulangerie dans la paroisse. Le commerce semble avoir cessé ses opérations à la suite de la vente de l’emplacement en 1892.
Il y a une autre boulangerie au 49, rue Saint-Paul, que Georges Gagné, boulanger d’Arthabaska, achète en 1932. Il revend le commerce l’année suivante à Émilien Tessier qui y exerce le métier jusqu’en 1946. La propriété est achetée du Syndic Lamarre en 1948 par Yvette Chiasson, épouse de Louis-Julien Messier, boulanger de Charlemagne. Elle la conserve jusqu’en 1976. Un dénommé L’Écuyer acquiert la boulangerie et la vend au couple Jean-Guy Perrault et Monique Mailhot en 1979.
Samuel Chagnon, résident de Saint-Paul-l’Ermite, installe plusieurs « fabriques » de beurre et fromage dont une à l’emplacement cadastral 133 de la paroisse.
Après l’avoir vendue en 1889, puis repris l’emplacement en 1894, il le nomme « Société de fabrique de beurre et de fromage No 1 de la paroisse de Saint-Paul-l’Ermite ».
Samuel Chagnon exploite également une beurrerie à la Presqu’île.
En 1900, le tout est vendu à Paul Brisset qui le cèdera à son tour à Odilon Archambault qui l’exploite jusqu’en juillet 1919.
Au 240 de la Presqu’île, sur la terre 202, la famille Lebeau opère pendant longtemps une beurrerie ayant la particularité d’être chauffée et éclairée au gaz naturel émanant d’un puits artésien.
La beurrerie passe de Louis père à Louis fils, puis à Joseph, un autre de ses fils, pour ensuite être vendue à Henri Lebeau en 1932. Elle change de propriétaire, mais aussi de famille, en 1938 lorsque J.-Analdas Bourgeois en fait l’acquisition.
En 1958, Analdas la vend à Gérard Cadieux qui la revend à son tour, en 1970, à un certain Rémi Lebeau.
Les premiers habitants étaient tous des agriculteurs qui devaient faire preuve d’un certain talent artisanal pour survivre. Les seigneurs se devaient d’ériger un moulin aussitôt leur seigneurie reçue. Les céréales y étaient moulues et la farine permettait à chacun de faire son pain, car la plupart des ménages avaient leur four.
Le 3 avril 1883, Georges Archambault établit une boulangerie au 400, rue du Village qu’il vend en 1887 à Alphonse Marien, lui aussi boulanger, avec engagement de ne pas exploiter une autre boulangerie dans la paroisse. Le commerce semble avoir cessé ses opérations à la suite de la vente de l’emplacement en 1892.
Il y a une autre boulangerie au 49, rue Saint-Paul, que Georges Gagné, boulanger d’Arthabaska, achète en 1932. Il revend le commerce l’année suivante à Émilien Tessier qui y exerce le métier jusqu’en 1946. La propriété est achetée du Syndic Lamarre en 1948 par Yvette Chiasson, épouse de Louis-Julien Messier, boulanger de Charlemagne. Elle la conserve jusqu’en 1976. Un dénommé L’Écuyer acquiert la boulangerie et la vend au couple Jean-Guy Perrault et Monique Mailhot en 1979.
Samuel Chagnon, résident de Saint-Paul-l’Ermite, installe plusieurs « fabriques » de beurre et fromage dont une à l’emplacement cadastral 133 de la paroisse.
Après l’avoir vendue en 1889, puis repris l’emplacement en 1894, il le nomme « Société de fabrique de beurre et de fromage No 1 de la paroisse de Saint-Paul-l’Ermite ».
Samuel Chagnon exploite également une beurrerie à la Presqu’île.
En 1900, le tout est vendu à Paul Brisset qui le cèdera à son tour à Odilon Archambault qui l’exploite jusqu’en juillet 1919.
Au 240 de la Presqu’île, sur la terre 202, la famille Lebeau opère pendant longtemps une beurrerie ayant la particularité d’être chauffée et éclairée au gaz naturel émanant d’un puits artésien.
La beurrerie passe de Louis père à Louis fils, puis à Joseph, un autre de ses fils, pour ensuite être vendue à Henri Lebeau en 1932. Elle change de propriétaire, mais aussi de famille, en 1938 lorsque J.-Analdas Bourgeois en fait l’acquisition.
En 1958, Analdas la vend à Gérard Cadieux qui la revend à son tour, en 1970, à un certain Rémi Lebeau.
« Nous sommes maintenant dans la période d’après-guerre et le rationnement est terminé. Les Repentignois ne roulent pas sur l’or, mais ils peuvent se permettre quelques gâteries comme des pâtisseries. Un pain coûte 9¢ et une douzaine de beignes 25¢, quand on trouve le temps d’en fabriquer. »
À l’époque, peu de rues sont pavées à Repentigny et l’hiver, il devient hasardeux de circuler en camion. C’est donc en « sleigh carré » ou carriole tirée par un cheval que Roger Guertin livre son pain. « Je partais aux petites heures du matin pour ne revenir que vers 22 h », précise-t-il, nostalgique. La « Petite L’Assomption », les autres chemins de ligne et les quelques rues de l’époque sont fermés à la circulation automobile durant la saison froide. Les chemins enneigés sont « roulés » par des chevaux traînant derrière eux d’immenses rouleaux qui écrasaient la neige.
C’est l’époque où Repentigny passe d’une population d’environ 900 habitants l’hiver, à plus de 10 000 en été grâce à l’afflux de touristes venus passer la saison chaude au bord de l’eau. Roger rangeait alors sa carriole et sortait ses trois camions de livraison.