En bordure du fleuve, juste en face de l’île Lebel, l’emplacement est idéal pour quiconque veut profiter d’un accès aux marchés de Montréal, de Québec et de l’Europe. Le chenal entre l’île et la terre ferme étant beaucoup plus important qu’aujourd’hui, il forme un grand entonnoir naturel qu’empruntent les billots pour être canalisés vers le moulin.
Le moulin Cushing est détruit par un incendie en 1890. Il était situé à l’arrière de l’actuelle boulangerie Marie-Pain; d’ailleurs celle-ci est en partie construite sur le terrain du moulin.
Les bureaux administratifs du moulin Cushing ont toujours pignon sur rue au 460, rue Notre-Dame. Seule une toute petite bande de terrain en bordure nord-ouest de l’île Lebel (l’Isle du curé) sera louée par les propriétaires pour accueillir des estacades et un quai.
Un second moulin à scie voit le jour en 1869, soit 10 ans après le moulin Cushing et c’est un autre moulin à vapeur, celui de L’Assomption Lumber Co. Son arrivée témoigne de l’évolution rapide de ce domaine alors même que s’amorce la véritable industrialisation du Québec.
Un moulin à scie exploité par une famille qui en fera le cœur d’un développement domiciliaire
C’est en 1910 que naît cette petite entreprise familiale. Ce sont les deux frères Bourque qui mettent le premier moulin en place, sur la terre de leur beau-frère Joseph Rivest. Puisque le moulin est construit juste au nord de la voie ferrée, les billots arrivent des forêts environnantes par voie terrestre.
Le moulin est mû par un moteur électrique, ce qui constitue un choix avant-gardiste pour l’époque, car la plupart de ces petits moulins sont équipés de moteurs à essence. Il s’agit d’une troisième source d’énergie pour les moulins de Repentigny après le vent et la vapeur. Il faut savoir que l’énergie hydraulique ne sera jamais mise au service des industries locales.
Après une dizaine d’années d’exploitation, l’entreprise est transférée au beau-frère, Joseph Rivest, mais rapidement, elle est la proie des flammes. Rivest reconstruit le moulin, mais cette fois plus près du village, juste au nord de l’actuel boulevard Lacombe, au coin des rues de la Scierie et de la Pruche, nommées ainsi en rappel de l’essence la plus commune transformée dans ce moulin.
Dans les années 1930, en pleine période de grande dépression, ce petit moulin assez banal prend une plus grande importance en offrant du travail. Le propriétaire décide de lotir sa terre qui deviendra par la suite la rue Rivest. Il devient promoteur et constructeur domiciliaire, assurant ainsi non seulement des débouchés aux matériaux produits au moulin, mais également de l’emploi et du développement. Détruit par un incendie en 1970, le moulin ne sera pas reconstruit et le développement domiciliaire prendra alors toute la place.
En bordure du fleuve, juste en face de l’île Lebel, l’emplacement est idéal pour quiconque veut profiter d’un accès aux marchés de Montréal, de Québec et de l’Europe. Le chenal entre l’île et la terre ferme étant beaucoup plus important qu’aujourd’hui, il forme un grand entonnoir naturel qu’empruntent les billots pour être canalisés vers le moulin.
Le moulin Cushing est détruit par un incendie en 1890. Il était situé à l’arrière de l’actuelle boulangerie Marie-Pain; d’ailleurs celle-ci est en partie construite sur le terrain du moulin.
Les bureaux administratifs du moulin Cushing ont toujours pignon sur rue au 460, rue Notre-Dame. Seule une toute petite bande de terrain en bordure nord-ouest de l’île Lebel (l’Isle du curé) sera louée par les propriétaires pour accueillir des estacades et un quai.
Un second moulin à scie voit le jour en 1869, soit 10 ans après le moulin Cushing et c’est un autre moulin à vapeur, celui de L’Assomption Lumber Co. Son arrivée témoigne de l’évolution rapide de ce domaine alors même que s’amorce la véritable industrialisation du Québec.
Un moulin à scie exploité par une famille qui en fera le cœur d’un développement domiciliaire
C’est en 1910 que naît cette petite entreprise familiale. Ce sont les deux frères Bourque qui mettent le premier moulin en place, sur la terre de leur beau-frère Joseph Rivest. Puisque le moulin est construit juste au nord de la voie ferrée, les billots arrivent des forêts environnantes par voie terrestre.
Le moulin est mû par un moteur électrique, ce qui constitue un choix avant-gardiste pour l’époque, car la plupart de ces petits moulins sont équipés de moteurs à essence. Il s’agit d’une troisième source d’énergie pour les moulins de Repentigny après le vent et la vapeur. Il faut savoir que l’énergie hydraulique ne sera jamais mise au service des industries locales.
Après une dizaine d’années d’exploitation, l’entreprise est transférée au beau-frère, Joseph Rivest, mais rapidement, elle est la proie des flammes. Rivest reconstruit le moulin, mais cette fois plus près du village, juste au nord de l’actuel boulevard Lacombe, au coin des rues de la Scierie et de la Pruche, nommées ainsi en rappel de l’essence la plus commune transformée dans ce moulin.
Dans les années 1930, en pleine période de grande dépression, ce petit moulin assez banal prend une plus grande importance en offrant du travail. Le propriétaire décide de lotir sa terre qui deviendra par la suite la rue Rivest. Il devient promoteur et constructeur domiciliaire, assurant ainsi non seulement des débouchés aux matériaux produits au moulin, mais également de l’emploi et du développement. Détruit par un incendie en 1970, le moulin ne sera pas reconstruit et le développement domiciliaire prendra alors toute la place.
Charlemagne dispose ainsi des installations nécessaires pour devenir une municipalité à part entière. En 1906, un groupe de citoyens recueille les signatures des deux tiers des propriétaires et achemine au conseil du comté de L’Assomption une requête réclamant l’érection d’une municipalité séparée de Saint-Paul-l’Ermite.
Le notaire Paul-Arthur Séguin, fils de feu Félix Séguin, est chargé d’étudier le bien-fondé de la demande. Dans un rapport favorable, il détermine les limites de la future municipalité : superficie de « plus ou moins 555 arpents » comprenant « tous les lots du cadastre officiel de… Saint-Paul-l’Ermite, depuis et y compris le numéro un (1) jusqu’au numéro soixante-trois (63) ».
Un décret du gouvernement du Québec (Louis-Amable Jetté, lieutenant-gouverneur) sanctionne, le 13 novembre 1906, la création de la municipalité du « Village » Laurier.
Dès sa deuxième assemblée le 14 janvier 1907, le conseil municipal achemine une requête au préfet du comté réclamant de changer le nom de « Village » Laurier en celui de municipalité de Charlemagne. Une des hypothèses concernant l’origine du nom est la suivante : le frère du premier ministre Laurier portait ce prénom.
Par un arrêté daté du 19 avril 1907, le gouvernement provincial accède à la demande, fixant officiellement le toponyme de Charlemagne. La municipalité obtient le statut de ville en 1969.