Il y a plus de 10 000 ans, la région de Repentigny reposait sous un immense glacier qui couvrait le nord du continent. C’est en se retirant que le glacier fera naître le fleuve Saint-Laurent. Tout au long de ses 1 200 kilomètres, il transporte des sédiments qu’il abandonne le long de la vallée. Naissent ainsi des îles nombreuses, petites ou grandes : l’île de Montréal, l’île Jésus, les îles de Boucherville, les îles de Varennes, les îles de Verchères et l’île Lebel.
Puis, le fleuve accueille ses premiers habitants. Près de l’île Lebel s’installe une importante communauté autochtone qui occupe un plateau près de l’actuelle école Émile-Nelligan, à égale distance de la rivière et du fleuve.
Le 16 avril 1647, la Compagnie de la Nouvelle-France donne, octroi et concède à Pierre Legardeur (Marie Favery) un territoire de quatre lieues (13 km) de terre à prendre le long du côté nord du fleuve Saint-Laurent, et de six lieues (19,5 km) de profondeur dans les terres. Venu du département du Calvados dans la région de la Normandie en France, ce militaire décède l’année suivante avant de développer le territoire. La première immigration provient effectivement du fleuve, d’est en ouest, lorsque, le 2 mai 1670, son fils, Jean-Baptiste Legardeur (Marguerite Nicollet), arrivant de Québec, hérite du territoire; débute alors l’ère de la seigneurie de Repentigny.
Une trentaine de censitaires l’accompagnent et érigent une première habitation au confluent du fleuve et de la rivière de l’Assomption. Dans la même année, il se départ de la portion de la seigneurie au nord de la rivière de l’Assomption, portion qu’il vend à Charles Aubert de La Chesnaye –, un important homme d’affaires de la Nouvelle-France. Jean-Baptiste Legardeur est seigneur en titre de 1670 jusqu’à sa mort en 1709, il est aujourd’hui reconnu comme cofondateur de la Ville. Le fleuve étant un lien entre la seigneurie et les territoires environnants, il y aura, au 18e siècle, de nombreuses unions matrimoniales entre les Repentignois et les habitants de la rive sud.
Le traité de la Grande Paix de Montréal, (accord de paix avec les Cinq Nations – Iroquois) signé en 1701, permet un essor considérable du peuplement.
Alors que la portion du territoire au nord de la rivière de l’Assomption, d’abord vendue en 1671 et connue sous l’appellation seigneurie de Lachenaie, fait l’objet d’un avis de vente par décret, le couple formé par Pierre Legardeur (fils aîné de Jean-Baptiste Legardeur) et Agathe de St-Père s’en porte acquéreur. Grâce à l’intervention de cette dernière, on retrouve le territoire pratiquement tel qu’originellement concédé en 1647, scindé en deux seigneuries. Agathe de St-Père administre d’ailleurs les seigneuries et les affaires de la famille par une procuration de son mari qu’elle obtient en 1711. Elle octroie de nombreuses concessions et colonise le territoire au nord de la rivière de l’Assomption, lequel devient le Petit Village. Cette première unification des territoires bordant les deux rives de la rivière a une incidence sur l’administration des seigneuries et justifie, entre autres, l’agrandissement (1723) de l’église en pierres à Repentigny permettant d’accueillir la population des deux côtés. La première église en bois fût construite en 1701 au 445 rue Notre-Dame. C’est en 1717 que débute la deuxième immigration sur notre territoire; elle nous provient principalement du nord-est de Montréal et emprunte, elle aussi, un cours d’eau : la rivière de l’Assomption.
Devenue seigneuresse en titre au décès de son mari en 1736, Agathe de St-Père continue le développement en octroyant de nouvelles concessions à distance de 45 arpents de la rivière de l’Assomption.
Grâce à une troisième immigration provenant du nord-est de Montréal et d’une deuxième génération d’occupants, une autre partie de notre territoire se développe; elle sera connue sous le nom de rang de la Presqu’île. Agathe de St-Père est aujourd’hui reconnue comme cofondatrice de la Ville.
Il y a plus de 10 000 ans, la région de Repentigny reposait sous un immense glacier qui couvrait le nord du continent. C’est en se retirant que le glacier fera naître le fleuve Saint-Laurent. Tout au long de ses 1 200 kilomètres, il transporte des sédiments qu’il abandonne le long de la vallée. Naissent ainsi des îles nombreuses, petites ou grandes : l’île de Montréal, l’île Jésus, les îles de Boucherville, les îles de Varennes, les îles de Verchères et l’île Lebel.
Puis, le fleuve accueille ses premiers habitants. Près de l’île Lebel s’installe une importante communauté autochtone qui occupe un plateau près de l’actuelle école Émile-Nelligan, à égale distance de la rivière et du fleuve.
Le 16 avril 1647, la Compagnie de la Nouvelle-France donne, octroi et concède à Pierre Legardeur (Marie Favery) un territoire de quatre lieues (13 km) de terre à prendre le long du côté nord du fleuve Saint-Laurent, et de six lieues (19,5 km) de profondeur dans les terres. Venu du département du Calvados dans la région de la Normandie en France, ce militaire décède l’année suivante avant de développer le territoire. La première immigration provient effectivement du fleuve, d’est en ouest, lorsque, le 2 mai 1670, son fils, Jean-Baptiste Legardeur (Marguerite Nicollet), arrivant de Québec, hérite du territoire; débute alors l’ère de la seigneurie de Repentigny.
Une trentaine de censitaires l’accompagnent et érigent une première habitation au confluent du fleuve et de la rivière de l’Assomption. Dans la même année, il se départ de la portion de la seigneurie au nord de la rivière de l’Assomption, portion qu’il vend à Charles Aubert de La Chesnaye –, un important homme d’affaires de la Nouvelle-France. Jean-Baptiste Legardeur est seigneur en titre de 1670 jusqu’à sa mort en 1709, il est aujourd’hui reconnu comme cofondateur de la Ville. Le fleuve étant un lien entre la seigneurie et les territoires environnants, il y aura, au 18e siècle, de nombreuses unions matrimoniales entre les Repentignois et les habitants de la rive sud.
Le traité de la Grande Paix de Montréal, (accord de paix avec les Cinq Nations – Iroquois) signé en 1701, permet un essor considérable du peuplement.
Alors que la portion du territoire au nord de la rivière de l’Assomption, d’abord vendue en 1671 et connue sous l’appellation seigneurie de Lachenaie, fait l’objet d’un avis de vente par décret, le couple formé par Pierre Legardeur (fils aîné de Jean-Baptiste Legardeur) et Agathe de St-Père s’en porte acquéreur. Grâce à l’intervention de cette dernière, on retrouve le territoire pratiquement tel qu’originellement concédé en 1647, scindé en deux seigneuries. Agathe de St-Père administre d’ailleurs les seigneuries et les affaires de la famille par une procuration de son mari qu’elle obtient en 1711. Elle octroie de nombreuses concessions et colonise le territoire au nord de la rivière de l’Assomption, lequel devient le Petit Village. Cette première unification des territoires bordant les deux rives de la rivière a une incidence sur l’administration des seigneuries et justifie, entre autres, l’agrandissement (1723) de l’église en pierres à Repentigny permettant d’accueillir la population des deux côtés. La première église en bois fût construite en 1701 au 445 rue Notre-Dame. C’est en 1717 que débute la deuxième immigration sur notre territoire; elle nous provient principalement du nord-est de Montréal et emprunte, elle aussi, un cours d’eau : la rivière de l’Assomption.
Devenue seigneuresse en titre au décès de son mari en 1736, Agathe de St-Père continue le développement en octroyant de nouvelles concessions à distance de 45 arpents de la rivière de l’Assomption.
Grâce à une troisième immigration provenant du nord-est de Montréal et d’une deuxième génération d’occupants, une autre partie de notre territoire se développe; elle sera connue sous le nom de rang de la Presqu’île. Agathe de St-Père est aujourd’hui reconnue comme cofondatrice de la Ville.