Les premières représentations publiques de films apparaissent à Repentigny avec les plages. D’ailleurs, on peut considérer que le premier cinéma à Repentigny date de 1957, puisqu’à la plage Alouette, on offre non pas quelques films pour égayer les campeurs lors des jours de pluie, mais plutôt une véritable programmation.
Au début des années 1960, l’auditorium de l’école secondaire Jean-Baptiste-Meilleur, de construction toute récente, est loué par un promoteur, lequel offre du cinéma sur une base hebdomadaire, et ce, dans des conditions excellentes pour l’époque. Le Centre d’art, situé au parc Saint-Laurent, offre également des programmations destinées aux enfants et aux adolescents.
C’est à compter de 1973 que le cinéma prend son envol à Repentigny avec l’ouverture du ciné-parc. Simultanément, on assiste à l’ouverture de deux autres installations : le Cinéma Rive-Nord avec deux écrans (450 et 250 places) aux Galeries du même nom et le cinéma Marseille, au 84 boulevard Industriel, coin Iberville.
Malheureusement, les cinémas Rive-Nord et Marseille seront les plus éphémères. Opérés eux aussi par des indépendants, ils éprouvent l’un comme l’autre des difficultés pour obtenir les primeurs, et ce, tout en étant en concurrence avec les clubs vidéo. Quand même, le cinéma Rive-Nord, offrant une programmation de qualité acceptable, obtient un certain succès, soit 30 000 entrées en cinq mois. Par contre, faute de disponibilité de films intéressants, l’une de ses deux salles doit assez rapidement présenter une programmation similaire à celle du cinéma Marseille.
Après de longues années sans service aux cinéphiles, un dernier cinéma ouvre les portes de ses six salles en 1992, Le Plaza Repentigny, situé à la Place Repentigny. Celui-ci est affilié à la chaîne Ciné Entreprise, ce qui lui permet d’offrir une programmation variée de films commerciaux. Cette affiliation avec Ciné Entreprise entraînera aussi sa perte, puisque l’entreprise ouvre un tout nouveau complexe à Terrebonne dans le secteur Lachenaie, Le cinéma Triomphe, et ne souhaite pas s’autoconcurrencer. Pendant une courte période, le cinéma de Repentigny demeurera ouvert pour des projections plus ciblées, mais malheureusement, depuis le 24 avril 2008, Repentigny n’offre plus de projections cinématographiques.
Le ciné-parc, situé comme le Cinéma Marseille sur le boulevard Industriel, mais cette fois au coin du boulevard de l’Assomption, est une installation imposante. En effet, le terrain de 540,000 pi2 comporte de la place pour plus de 1 000 voitures, 654 pour l’écran principal de 13 sur 30,5 mètres (43 sur 100 pi) à 7,6 mètres (25 pi) du sol, et dès 1979, un second écran desservant 443 autres véhicules.
Imaginez 500 petits poteaux auxquels deux haut-parleurs sont accrochés afin de permettre de bien entendre le film choisi dans chaque automobile. Bien qu’inauguré dans la première vague des ciné-parcs au Québec, l’arrivée des clubs vidéo et la difficulté pour ce cinéma indépendant de s’approvisionner en films de qualité et grand public (étant projetés à l’extérieur seul les films accessibles aux 14 ans et plus sont autorisés par le bureau de censure) entraîneront l’arrêt des activités du ciné-parc en 1986 après 13 ans de service.
On dit que les origines du bowling remontent à 3 200 ans avant J.-C.! Pendant de longues années, on retrouve les salons de quilles dans les sous-sols d’église et autres centres communautaires. Devenus aujourd’hui une activité commerciale à part entière, ce loisir s’est transformé de telle sorte qu’en Amérique du Nord, il est considéré comme l’un des piliers du loisir commercial.
Par contre, les premières allées installées à Repentigny vers la fin des années 1940 ne sont pas véritablement à caractère commercial puisqu’elles sont situées au sous-sol de la section des Arsenaux Canadiens appelée « les hôtelleries », partie transformée plus tard en centre communautaire, ensuite en hôtel de ville et enfin en poste de police.
Toutefois, suite à l’ouverture dans la région de bowlings commerciaux plus modernes et mieux équipés, la clientèle délaisse progressivement ce lieu, si bien que lors de la modernisation du bâtiment en 1978, les allées sont abandonnées au profit de locaux aménagés pour y tenir d’autres activités alors plus populaires.
Le premier projet de salon de quilles commercial sur notre territoire remonte à 1958 alors que s’élaborent les plans pour le centre d’achat Place Repentigny. Malheureusement, ce projet n’est pas concrétisé, laissant quelques années plus tard, en 1960, toute la place au projet de Rolland Archambault. L’emplacement à l’extrémité ouest de la ville, jugé trop éloigné, étant l’une des pierres d’achoppement du salon de quilles de Place Repentigny, M. Archambault en tira une leçon et présenta un projet qui devait voir le jour juste en face de l’église de la Purification, en plein cœur de la Ville.
En 1960, au Québec, il ne semble pas tout à fait convenable qu’un tel lieu, accueillant à la fois les jeunes filles et les jeunes garçons pour s’amuser ensemble sans le regard des parents ou autres tuteurs, se retrouve face à l’église. Un emplacement est donc retenu un peu plus à l’est du boulevard Brien au coin Florin, avec une entrée principale située sur le côté, question que l’endroit soit moins à la vue. Connu sous le nom de Quill-O-Rama, l’établissement repose d’abord sur un partenariat entre M. Archambault et M. Marsolais, jusqu’à ce que ce dernier revende ses parts à M. Archambault 18 mois après le début de l’aventure.
Dans une période plus récente de l’histoire de la Ville, La Ripaille est un lieu de rassemblement emblématique de Repentigny qui non seulement a marqué bien des générations, mais a notamment vu naître le groupe Les Cowboys Fringants
Les premières représentations publiques de films apparaissent à Repentigny avec les plages. D’ailleurs, on peut considérer que le premier cinéma à Repentigny date de 1957, puisqu’à la plage Alouette, on offre non pas quelques films pour égayer les campeurs lors des jours de pluie, mais plutôt une véritable programmation.
Au début des années 1960, l’auditorium de l’école secondaire Jean-Baptiste-Meilleur, de construction toute récente, est loué par un promoteur, lequel offre du cinéma sur une base hebdomadaire, et ce, dans des conditions excellentes pour l’époque. Le Centre d’art, situé au parc Saint-Laurent, offre également des programmations destinées aux enfants et aux adolescents.
C’est à compter de 1973 que le cinéma prend son envol à Repentigny avec l’ouverture du ciné-parc. Simultanément, on assiste à l’ouverture de deux autres installations : le Cinéma Rive-Nord avec deux écrans (450 et 250 places) aux Galeries du même nom et le cinéma Marseille, au 84 boulevard Industriel, coin Iberville.
Malheureusement, les cinémas Rive-Nord et Marseille seront les plus éphémères. Opérés eux aussi par des indépendants, ils éprouvent l’un comme l’autre des difficultés pour obtenir les primeurs, et ce, tout en étant en concurrence avec les clubs vidéo. Quand même, le cinéma Rive-Nord, offrant une programmation de qualité acceptable, obtient un certain succès, soit 30 000 entrées en cinq mois. Par contre, faute de disponibilité de films intéressants, l’une de ses deux salles doit assez rapidement présenter une programmation similaire à celle du cinéma Marseille.
Après de longues années sans service aux cinéphiles, un dernier cinéma ouvre les portes de ses six salles en 1992, Le Plaza Repentigny, situé à la Place Repentigny. Celui-ci est affilié à la chaîne Ciné Entreprise, ce qui lui permet d’offrir une programmation variée de films commerciaux. Cette affiliation avec Ciné Entreprise entraînera aussi sa perte, puisque l’entreprise ouvre un tout nouveau complexe à Terrebonne dans le secteur Lachenaie, Le cinéma Triomphe, et ne souhaite pas s’autoconcurrencer. Pendant une courte période, le cinéma de Repentigny demeurera ouvert pour des projections plus ciblées, mais malheureusement, depuis le 24 avril 2008, Repentigny n’offre plus de projections cinématographiques.
Le ciné-parc, situé comme le Cinéma Marseille sur le boulevard Industriel, mais cette fois au coin du boulevard de l’Assomption, est une installation imposante. En effet, le terrain de 540,000 pi2 comporte de la place pour plus de 1 000 voitures, 654 pour l’écran principal de 13 sur 30,5 mètres (43 sur 100 pi) à 7,6 mètres (25 pi) du sol, et dès 1979, un second écran desservant 443 autres véhicules.
Imaginez 500 petits poteaux auxquels deux haut-parleurs sont accrochés afin de permettre de bien entendre le film choisi dans chaque automobile. Bien qu’inauguré dans la première vague des ciné-parcs au Québec, l’arrivée des clubs vidéo et la difficulté pour ce cinéma indépendant de s’approvisionner en films de qualité et grand public (étant projetés à l’extérieur seul les films accessibles aux 14 ans et plus sont autorisés par le bureau de censure) entraîneront l’arrêt des activités du ciné-parc en 1986 après 13 ans de service.
On dit que les origines du bowling remontent à 3 200 ans avant J.-C.! Pendant de longues années, on retrouve les salons de quilles dans les sous-sols d’église et autres centres communautaires. Devenus aujourd’hui une activité commerciale à part entière, ce loisir s’est transformé de telle sorte qu’en Amérique du Nord, il est considéré comme l’un des piliers du loisir commercial.
Par contre, les premières allées installées à Repentigny vers la fin des années 1940 ne sont pas véritablement à caractère commercial puisqu’elles sont situées au sous-sol de la section des Arsenaux Canadiens appelée « les hôtelleries », partie transformée plus tard en centre communautaire, ensuite en hôtel de ville et enfin en poste de police.
Toutefois, suite à l’ouverture dans la région de bowlings commerciaux plus modernes et mieux équipés, la clientèle délaisse progressivement ce lieu, si bien que lors de la modernisation du bâtiment en 1978, les allées sont abandonnées au profit de locaux aménagés pour y tenir d’autres activités alors plus populaires.
Le premier projet de salon de quilles commercial sur notre territoire remonte à 1958 alors que s’élaborent les plans pour le centre d’achat Place Repentigny. Malheureusement, ce projet n’est pas concrétisé, laissant quelques années plus tard, en 1960, toute la place au projet de Rolland Archambault. L’emplacement à l’extrémité ouest de la ville, jugé trop éloigné, étant l’une des pierres d’achoppement du salon de quilles de Place Repentigny, M. Archambault en tira une leçon et présenta un projet qui devait voir le jour juste en face de l’église de la Purification, en plein cœur de la Ville.
En 1960, au Québec, il ne semble pas tout à fait convenable qu’un tel lieu, accueillant à la fois les jeunes filles et les jeunes garçons pour s’amuser ensemble sans le regard des parents ou autres tuteurs, se retrouve face à l’église. Un emplacement est donc retenu un peu plus à l’est du boulevard Brien au coin Florin, avec une entrée principale située sur le côté, question que l’endroit soit moins à la vue. Connu sous le nom de Quill-O-Rama, l’établissement repose d’abord sur un partenariat entre M. Archambault et M. Marsolais, jusqu’à ce que ce dernier revende ses parts à M. Archambault 18 mois après le début de l’aventure.
Dans une période plus récente de l’histoire de la Ville, La Ripaille est un lieu de rassemblement emblématique de Repentigny qui non seulement a marqué bien des générations, mais a notamment vu naître le groupe Les Cowboys Fringants